et prends en main ma cause |contre un peuple d’impies !
Sauve-moi de ces gens |menteurs et criminels !
2 O Dieu, tu es ma forteresse, |pourquoi donc me rejettes-tu,
et pourquoi me faut-il |vivre dans la tristesse,
subissant l’oppression |de l’ennemi ?
3 Fais-moi voir ta lumière, |avec ta vérité
pour qu’elles me conduisent
et qu’elles soient mes guides |vers ta montagne sainte |jusque dans ta demeure.
4 Alors j’avancerai |jusqu’à l’autel de Dieu,
vers toi, Dieu de ma joie |et de mon allégresse.
Alors je te louerai |en m’accompagnant de la lyre. |O Dieu : tu es mon Dieu !
5 Pourquoi donc, ô mon âme, |es-tu si abattue |et gémis-tu sur moi ?
Mets ton espoir en Dieu ! |Je le louerai encore,

• je vous exhorte, frères, par le nom de notre Seigneur Jésus Christ, à parler tous un même langage, et à ce qu'il n'y ait pas de divisions parmi vous, mais que vous soyez parfaitement unis dans un même sentiment et dans un même avis. 1 Corinthiens 1:10
•  
• Sans unité, il n'y a pas d'espoir d'un service audacieux et total de Jésus-Christ. 
• L'individualisme désagrège et arrête la communauté dans sa marche. 
• Le prieur (pasteur) suscite l'unité dans la communauté … Qu'il ne considère pas sa charge comme supérieure mais ne l'assume pas non plus avec fausse humilité, se rappelant uniquement qu'elle lui a été confiée par le Christ auquel il devra en rendre compte … Qu'il s'arme de miséricorde et la demande au Christ comme la grâce pour lui la plus essentielle. Qu'il se garde de l'illusion d'être arrivé. 
• Fuis les mesquines controverses entre frères; rien ne divise autant que les continuelles discussions pour tout et pour rien. Sache au besoin les arrêter. Refuse-toi à écouter des insinuations sur tel ou tel frère. Sois ferment d'unité. Celui qui vit dans la miséricorde ne connaît ni susceptibilité, ni déception. Il se donne simplement en s'oubliant lui-même, joyeusement avec toute sa ferveur, gratuitement sans rien attendre en retour. »     (La règle de Taizé. Extraits)

"On t'a fait connaître, ô homme, ce qui est bien; Et ce que l'Eternel demande de toi. C'est que tu pratiques la justice, Que tu aimes la miséricorde, Et que tu marches humblement avec ton Dieu."

La porte d’Origène

C’est grâce à Origène, théologien du IIIème siècle, que l’on découvre le terme "lectio divina". Il évoquait une pratique en trois étapes permettant de prier grâce à une lecture en profondeur de la Bible.

• D’abord, frapper : c’est une démarche consciente et volontaire de la part du priant.

• Puis, chercher : Dieu ne force jamais la rencontre. Il se laisse trouver par celui qui le cherche.

• Pour enfin demander : c’est donc bien vers la prière que cela nous amène.

Trois gestes faits avec foi que le Christ, lui-même, nous avait transmis : "Demandez, et l'on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l'on vous ouvrira." (Matthieu 7 : 7)

(Je partage cette méditation sur ce passage de Marie au tombeau de Jésus.)  Véronique

Marie est sur la tombe de Jésus « très tôt » lorsqu’il fait encore sombre. Elle se présente devant son Seigneur dès le matin, même si dans son cœur, ses pensées, la tristesse règne. Elle vient de perdre celui qu’elle aimait.

Quelle surprise, incompréhension lorsqu’elle voit qu’il a disparu. Elle s’affole, va chercher les deux disciples pour les avertir de sa disparition. Pour Marie ce n’est pas encore le temps de cette merveilleuse rencontre avec son Seigneur.( V 14 ) c’est encore Marie avec tout ses raisonnements, ses émotions, ses peurs, sa vulnérabilité. Il lui faut se laisser gagner par l’amour du Père, se laisser toucher par sa grâce.

« Dehors », elle n’ose pas s’approcher, ce n’est pas le temps. « elle se tenait près du tombeau et pleurait ». même dans sa tristesse, elle va aux pieds de celui qui la guidait, qui l’aimait, vers celui en qui elle avait mis sa confiance, son espérance. Ses pleurs répandent sa souffrance, sa solitude, l’abandon qu’elle croit définitif. Elle ne verra plus, n’entendra plus celui qu’elle aime. Elle s’abandonne, se vide de tout ce qu’elle est. Mais elle doit avancer dans la nuit de la foi, se frayer un chemin, entendre l’appel intérieur, le chemin qui la "mène à l’écoute".

Quelquefois un chemin difficile. Découvrir autre chose que ce à quoi elle s’attend. Jésus serait-il toujours là ? (v16) « Marie » cette voix, elle la reconnait, c’est celle de son Seigneur (Rabbouni) son Maitre, c’est une voix rassurante, présente, remplie d’amour. Celle qui guide, qui protège, qui nourrit la foi et l’espérance. Celle qui lui permet de dire « j’ai vu le Seigneur ». elle a répondu à son appel ,elle est "présente à sa présence". Elle a reconnu sa présence dans sa vie, elle est disposée à laisser Jésus se révéler à elle de la manière qu’il souhaite, lui laisser ce qui la retient et qui l’empêche de goûter à sa présence en elle. Jésus est ressuscité, il est vivant. Il la fait entrer dans une relation nouvelle et elle peut être témoin de cette nouvelle vie en elle.

Véronique Dumas

A.B.SIMPSON

"Penchée sur son bien-aimé" (Cantique des cantiques 8 : 5).

Saurez-vous faire la demande la plus pratique et réelle et comme Jean, vous pencher  de tout votre poids sur la poitrine du Seigneur? C'est la façon dont nous devrions prouver notre amour. "Si vous m'aimez , tenez moi fort", a déclaré une femme païenne à sa missionnaire, alors qu’elle appuyait timidement son corps fatigué sur sa poitrine fidèle. Elle se sentait offensée par la réserve craintive, et réclamait cette confiance qui la jetterait de tout son poids sur celle en qui elle avait fait confiance.

Et IL nous dit, "déposez tous vos soucis sur Lui car Il prend soin de vous." Il veut que nous Lui prouvions notre amour par une confiance parfaite qui ne fait aucune réserve. Il est capable de porter tous nos soucis, de gérer tous nos intérêts, de satisfaire tous nos besoins. Penchons nous sur Sa poitrine et nourrissons nous de Sa vie. Non seulement Jean se pencha mais aussi se nourrit. C’était au souper, qu’il se pencha. C'est le secret de se nourrir de Lui, de se reposer sur Son sein. C'est le besoin du cœur de l'homme fiévreux. Crions à lui, «Dis-moi, ô Toi que mon coeur aime, Où fais-Tu paître tes brebis, Où les fais-Tu reposer à midi;